À la fin des années 1980, un physicien nommé Nathan Moster travaillait à la bourse américaine. Son parcours n'était pas celui d'un banquier ou d'un trader traditionnel, mais il avait été responsable du transport de métaux et de matières premières dans le domaine de la logistique. Cette expérience unique lui a apporté une perspective différente de la pensée financière conventionnelle.
À l'époque, les fonds communs de placement, en tant qu'outil principal pour obtenir une large exposition au marché, bien qu'ils offrent des opportunités d'investissement diversifiées, présentent des limitations évidentes. Les investisseurs ne peuvent pas acheter et vendre en temps réel pendant les jours de négociation, ils doivent attendre la clôture du marché pour connaître le prix de transaction. Cette latence est particulièrement gênante pour les investisseurs habitués aux transactions boursières en temps réel.
Face à ce défi, Nathan a proposé une idée révolutionnaire : créer un produit capable de suivre l'indice S&P 500 tout en pouvant être négocié comme une action unique. Cette proposition a initialement suscité de nombreux doutes, y compris l'absence de cadre légal et l'incertitude de la demande du marché. Cependant, Nathan a maintenu son idée et a continué à faire avancer ce concept innovant.
En 1993, ses efforts ont enfin porté leurs fruits. Le certificat de dépôt Standard & Poor's (SPDR) a fait ses débuts sous le code de trading SPY, devenant ainsi le premier fonds négocié en bourse (ETF). Cet outil peut représenter des centaines d'actions, offrant aux investisseurs une commodité sans précédent.
Bien que les ETF aient d'abord été considérés comme un produit de niche, ils ont progressivement évolué pour devenir l'un des titres les plus échangés au monde. Lors de nombreux jours de bourse, le volume d'échanges du SPY dépasse même la somme totale de toutes les actions qu'il suit. Le succès de cet outil synthétique a non seulement modifié la manière dont les investisseurs échangent, mais a également apporté une nouvelle vitalité et efficacité aux marchés financiers.
La naissance et le développement des ETF montrent comment la pensée interdisciplinaire peut stimuler l'innovation financière. L'histoire de Nathan Most nous rappelle que parfois, les plus grandes innovations peuvent venir d'endroits inattendus, et que la persévérance et la vision sont souvent des facteurs clés pour transformer des idées révolutionnaires en réalité.
Voir l'original
This page may contain third-party content, which is provided for information purposes only (not representations/warranties) and should not be considered as an endorsement of its views by Gate, nor as financial or professional advice. See Disclaimer for details.
10 J'aime
Récompense
10
5
Partager
Commentaire
0/400
ApyWhisperer
· Il y a 20h
spy est le numéro un du monde !
Voir l'originalRépondre0
WhaleSurfer
· Il y a 20h
Ah d'accord, c'est comme ça que vient le spy.
Voir l'originalRépondre0
LiquidationSurvivor
· Il y a 20h
spy vieux grenouille ! Dieu parmi les dieux !
Voir l'originalRépondre0
ChainSherlockGirl
· Il y a 20h
D'après mes observations, il y a un goût de protagoniste ! Les livreurs modifient l'histoire de Wall Street.
À la fin des années 1980, un physicien nommé Nathan Moster travaillait à la bourse américaine. Son parcours n'était pas celui d'un banquier ou d'un trader traditionnel, mais il avait été responsable du transport de métaux et de matières premières dans le domaine de la logistique. Cette expérience unique lui a apporté une perspective différente de la pensée financière conventionnelle.
À l'époque, les fonds communs de placement, en tant qu'outil principal pour obtenir une large exposition au marché, bien qu'ils offrent des opportunités d'investissement diversifiées, présentent des limitations évidentes. Les investisseurs ne peuvent pas acheter et vendre en temps réel pendant les jours de négociation, ils doivent attendre la clôture du marché pour connaître le prix de transaction. Cette latence est particulièrement gênante pour les investisseurs habitués aux transactions boursières en temps réel.
Face à ce défi, Nathan a proposé une idée révolutionnaire : créer un produit capable de suivre l'indice S&P 500 tout en pouvant être négocié comme une action unique. Cette proposition a initialement suscité de nombreux doutes, y compris l'absence de cadre légal et l'incertitude de la demande du marché. Cependant, Nathan a maintenu son idée et a continué à faire avancer ce concept innovant.
En 1993, ses efforts ont enfin porté leurs fruits. Le certificat de dépôt Standard & Poor's (SPDR) a fait ses débuts sous le code de trading SPY, devenant ainsi le premier fonds négocié en bourse (ETF). Cet outil peut représenter des centaines d'actions, offrant aux investisseurs une commodité sans précédent.
Bien que les ETF aient d'abord été considérés comme un produit de niche, ils ont progressivement évolué pour devenir l'un des titres les plus échangés au monde. Lors de nombreux jours de bourse, le volume d'échanges du SPY dépasse même la somme totale de toutes les actions qu'il suit. Le succès de cet outil synthétique a non seulement modifié la manière dont les investisseurs échangent, mais a également apporté une nouvelle vitalité et efficacité aux marchés financiers.
La naissance et le développement des ETF montrent comment la pensée interdisciplinaire peut stimuler l'innovation financière. L'histoire de Nathan Most nous rappelle que parfois, les plus grandes innovations peuvent venir d'endroits inattendus, et que la persévérance et la vision sont souvent des facteurs clés pour transformer des idées révolutionnaires en réalité.